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Affichage des articles du septembre, 2017

Une école toujours au détriment de la masse haïtienne !

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Une école toujours au détriment de la masse haïtienne ! par Kerns P. Lareche Cette phrase reste engluée dans mon esprit, comme chacune des trois membranes enveloppant la moelle épinière des méninges, à chaque fois que je dois penser à la rentrée scolaire en Haïti ; la fameuse « formule » presque devenue dogmatique qu’est le « tant vaut l’école tant vaut la nation ». Et, les deux concepts clés de cette assertion existent comme une application bijective d’une fonction en mathématique ou l’un agit sur l’autre de manière dialectique. Cet écrit se veut exempt d’une certaine historiographie scolaire haïtienne parce que, non pas qu’il s’écarte du prolongement ou d’une revisabilité que veut la science, mais s’évertue plutôt de découler d’une pensée qui puise sa source dans la réalité « objective ». C'est-à-dire il compte se baser sur l’expérience et recourir à une impartialité certaine à travers les différentes lignes. En effet, si on considère cette tranche d’histoire tout de

Jovenel Moïse : le tombeau sacré des élus (Première Partie)

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Jovenel Moïse : le tombeau sacré des élus (Première Partie) par  Méleck Jean Baptiste, En tant que politologue, communicateur social et jeune chercheur, il m’incombe une cuisante responsabilité d’écrire sur l’histoire politique immédiate en vue de saisir le sens et la portée des faits alimentant le quotidien truffé d’embuches, d’implicites et de non-dits. Les controverses autour de la personnalité politique touchant autant la forme et le fonds de la vie du 58 e président d’Haïti interpellent des explications scientifiques dans l’espace public en vue de charpenter urbi et orbi les grands chantiers de l’avenir. Aujourd’hui, le destin de tout un peuple dépend de ses prises de décisions, de sa vision politique, de ses projets managériaux au-delà des contingences du temps bien évidemment. Dans un pays qui souffre d’organisation politique stable et de projet socio-politique viable, d’isolement international, de saignée migratoire forcenée, l’improvisation devient norme triomph

Kita Nago, 4 ans après : Un symbole à effet de paille

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Kita Nago, 4 ans après : Un symbole à effet de paille Par: Peterson Monestime « Gadon bwa », « gadon gwosè yon bwa », « bwa a bèl  » : ce sont des différents slogans, pour le moins à caractère grivois, chantés par une foule en liesse au ton des déhanchements répétés, portant un tronc d’arbre (acajou) dénommé « Bwa Kita Nago » (pesant 500 kilos), sortant de la commune des Irois (Grand’Anse) pour arriver à Ouanaminthe (Nord’Est) sur une distance environ de 700km (soit 45 communes et 7 départements) durant une période d’1 mois (1 er Janvier 2013 au 27 janvier 2013). Dès le coup d’envoi dans la ville des Irois, les initiateurs ont prévu que chaque ville devrait recevoir «  Kita Nago  » et le conduit à une autre ville pour continuer la route jusqu’à la destination finale. Cependant, Il y en a ceux qui ont traversé plusieurs villes et même plusieurs départements pour accompagner «  Kita Nago  » pour arriver jusque dans le Nord’Est. Cette initiative était l’œuvre d’Harry Nicolas